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E3S Web Conf.
Volume 346, 2022
ICOLD & CFBR Symposium - SHARING WATER: MULTI-PURPOSE OF RESERVOIRS AND INNOVATIONS
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Article Number | 03002 | |
Number of page(s) | 29 | |
Section | Thème 3. Solutions innovantes dans l'usage des réservoirs / Theme 3. Innovative Solutions in Reservoir Uses | |
DOI | https://doi.org/10.1051/e3sconf/202234603002 | |
Published online | 23 May 2022 |
Hydroelectric production in Akosombo, and the development of irrigated agriculture upstream, a fair balance to be found to reconcile regional energy and food security. - Challenges of the Volta Basin Water Charter
Production hydroélectrique à Akosombo et développement de l’agriculture irriguée en amont : un juste équilibre à trouver pour concilier sécurités énergétique et alimentaire régionales - Enjeux de la Charte de l’eau du bassin de la Volta
BRL Ingénierie, Département Gestion Intégrée des Ressources en Eau, 1105, av. Pierre Mendès France - BP 94001, 30001 NÎMES Cedex 5, France
* Corresponding author: clement.balique@brl.fr
The Volta River is a West African river that flows from Burkina Faso to Ghana where it empties into the Atlantic Ocean. It basin extends over six countries: Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali and Togo. These states, members of the Volta Basin Authority, have committed themselves to drawing up a Water Charter. One of the challenges of this international agreement is to agree on a reasonable level of abstraction to reconcile food and energy security for the populations, while guaranteeing the minimum needs of the ecosystems. Supported by an appropriation of the needs-resources balance through the use of Lego® bricks, their reflection was supported by a hydro-economic analysis. This analysis consisted in comparing the added value associated with an agricultural abstraction - which leads to a definitive consumption of water upstream of the basin, for example in Bagré in Burkina Faso - and the one associated with the same quantity of water if it had been allowed to flow and turbined in one of the hydroelectric facilities located further downstream, for example in the large Akosombo dam in Ghana. The results show that the agricultural valorisation of a continuous abstraction of one m3/s, i.e. 30 Mm3 per year, allows to irrigate 1,500 ha and generates an added value of 1,300 M FCFA per year, i.e. 44 FCFA/m3. This volume of 30 Mm3, taken upstream of the dam would induce a loss of hydroelectric production of 6 GWh/year, worth 297 M FCFA, i.e. 10 FCFA/m3. The economic value of each m3 withdrawn to develop irrigated agriculture upstream of the basin is thus higher than that of each m3 turbined in the Akosombo-Kpong complex. Within the limit of an acceptable reduction of hydropower production, the economic development of the basin as a whole would thus benefit from the development of irrigated agriculture.
Résumé
Le fleuve Volta est un cours d’eau d’Afrique de l’Ouest, qui s’écoule du Burkina Faso vers le Ghana où il se jette dans l’océan Atlantique. Son bassin versant s’étend sur six états : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Togo. Ces états, membres de l’Autorité du Bassin de la Volta, se sont engagés dans l’élaboration d’une Charte de l’eau. L’un des enjeux de cet accord international est de s’entendre sur le niveau de prélèvements raisonnable pour concilier sécurité alimentaire et sécurité énergétique des populations, tout en garantissant les besoins minimums des écosystèmes. Appuyée par une appropriation du bilan besoins-ressources au travers de l’utilisation de briques Légo®, leur réflexion a été étayée par une analyse hydro-économique. Cette analyse a consisté à comparer la valeur ajoutée associée à un prélèvement agricole - qui entraine une consommation définitive de l’eau en amont du bassin, par exemple à Bagré au Burkina Faso -, à celle associée à cette même quantité d’eau si on l’avait laissée s’écouler et turbinée dans l’un des ouvrages hydroélectriques situé plus à l’aval, par exemple dans le grand barrage d’Akosombo, au Ghana. Les résultats montrent que la valorisation agricole d’un prélèvement continu d’un m3/s, soit 30 Mm3 par an, permet d’irriguer 1 500 ha et génère une valeur ajoutée de 1 300 M FCFA par an, soit 44 FCFA/m3. Ce volume de 30 Mm3, prélevé à l’amont du barrage, induit une perte de production hydroélectrique de 6 GWh/an, d’une valeur de 297 M FCFA, soit 10 FCFA/m3. La valorisation économique de chaque m3 prélevé pour développer l’agriculture irriguée en amont du bassin est ainsi supérieure à celle de chaque m3 turbiné dans le complexe Akosombo-Kpong. Dans la limite d’une réduction acceptable de production hydroélectrique, le développement économique du bassin dans son ensemble bénéficierait ainsi du développement de l’agriculture irriguée.
© The Authors, published by EDP Sciences, 2022
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