Virtual stakeholder engagement for transboundary water management: approach, challenges, and limitations

Implication des parties prenantes à travers des ateliers virtuels pour un futur aménagement transfrontalier : approche, défis et limites

Tractebel Engineering, 92622 Gennevilliers, France

^* Corresponding author: kristin.gilroy@tractebel.engie.com

Abstract

Water security is a complex challenge in transboundary basins: competing upstream-downstream demands and the pursuit of sovereign interests are key factors often responsible for fragmented water resource management. Designing a transboundary structure under these conditions requires common interests from which each country can benefit. On the Ruzizi River, which delimits the border between Rwanda and the Democratic Republic of Congo (DRC) upstream and between the DRC and Burundi downstream, two structures have already been built. The three riparian countries have been engaged since 1976 within the Economic Community of the Great Lakes Countries. It is through this body that the three member states decided to build a third dam to complete the cascade. TRACTEBEL is involved through a climate change resilience assessment which requires stakeholder engagement from the three countries. While stakeholder engagement is generally a difficult exercise, the process has been exacerbated by the COVID-19 epidemic. To adapt, the TRACTEBEL team proposed virtual workshops for local stakeholders, as well as the launch of a project website to encourage maximum interaction. The challenges and limitations of these solutions will be presented. This approach is the first step towards establishing a sustainable governance of the Ruzizi cascade.

Résumé

La sécurité de l’eau est un défi particulièrement complexe dans les bassins versants transfrontaliers : la poursuite d’intérêts souverains et des asymétries amont-aval sont des facteurs-clé souvent responsables d’une gestion fragmentée des ressources en eau. Concevoir un ouvrage dans ces conditions requiert d’établir une base commune d’intérêts supranationaux dont chaque pays pourra bénéficier. Sur la Rivière Ruzizi qui délimite la frontière entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) à l’amont puis celle entre la RDC et le Burundi à l’aval, deux ouvrages ont déjà été construits. Les trois pays riverains sont en réalité engagés depuis 1976 dans une coopération étroite au sein de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs. C’est à travers cet organisme que les trois États membres ont décidé de construire un troisième barrage pour compléter la cascade. TRACTEBEL est engagé dans ce projet à travers la réalisation d’une étude de résilience au changement climatique du futur aménagement. Impliquer l’ensemble des parties prenantes des trois pays dans cette étude est un exercice particulièrement difficile, surtout en temps d’épidémie et d’impossibilité d’accéder au terrain. Nous proposons deux ateliers virtuels ainsi qu’un site internet pour favoriser au maximum les interactions. Les défis et limitations de ces solutions seront présentés. Cette démarche générale constitue la première étape en vue d’établir une gouvernance viable et pérenne de la cascade Ruzizi.